New York - point of view

Samedi, janvier 10th, 2009

Tout commence avec la carte verte à remplir dans l’avion. Pas d’hypocrisie… Terroristes, porteurs de maladie contagieuse, fraudeurs de visa, anciens prisonniers, criminels, personnes souffrant de troubles physiques ou mentaux et toxicomanes doivent avoir contacté l’ambassade américaine au préalable. Des instructions claires vous expliquent comment remplir les papiers d’immigration et je m’applique avec précaution à ne pas faire de ratures. Je me sens d’ailleurs coupable avec les boites de pâtés dans ma valise et j’angoisse à la vue d’un chien qui renifle toutes les bagages… Peut-être qu’il me reste un bout de sandwich au fromage dans ma poche ? ATTENTION : The law is the law !

Une fois qu’on comprend que la loi est ici pour être appliquée, le reste se passe plutôt bien et dans un ambiance sympathique.

 

avenue de New York

avenue de New York

 

 

La ville de New-York m’accueille dans un calme surprenant.

Les larges avenues me font penser à Séoul : pas de klaxons et les voitures sont silencieuses. Aucun choc culturel à première vue. On traverse au feu vert, on marche sur les trottoirs et personne ne m’accoste dans la rue pour me vendre une excursion quelconque. Les repères ne sont pas bousculés et la discipline règne.
Mais pourtant j’ai bien franchi l’atlantique. Dans la rue une multitude de petits commerces vous proposent des gants, des fruits, des livres, des Cds, etc. A l’aide d’une simple table, les vendeurs présentent leur marchandise en totale illégalité “tolérée”. L’accueil et le service est aussi très diffèrent. Il y a toujours quelqu’un pour vous guider dans un magasin ou dans un restaurant. Si bien qu’on se sent pris en charge dès qu’on arrive quelque part. D’ailleurs certains en profitent pour prendre leur rôle à coeur et vous déclament un slam enflammé lorsque vous leur posez une simple question.

# achat de trois billets de métro avec l’aide d’un agent du métro :

Je perçois aussi New-York comme un parc d’attraction géant pour adultes resté enfants. On peut y manger des hamburgers géants, des hot-dogs, des frites à volonté. Les pompiers jouent de leur sirène à longueur de journée et, entre deux sorties, ils en profitent pour faire briller leur camion et le décorer pour Noël. Les magasins, librairies et restaurants proposent une multitude de petits gadgets en tout genre. The american dream

Vendeur dans une rue de Harlem

3 Commentaires ↓

  1. jan
    12
    2:49
    nicole

    jusque là, pas beaucoup de changement par rapport à ce que j’ai connu il y a….un nombre certain d’années!! Quid des bouches de chauffage à NY au-dessus desquelles toutes les femmes peuvent jouer à Marylin Monroe ?

  2. jan
    14
    8:53
    seb

    @nicole - la vapeur d’eau qui s’echappe des bouches d’egout est en effet un spectacle incroyable. De toute evidence, New York gere tres mal le systeme de chauffage. Le surplus de chauffage est evacue dans la rue et parfois au milieu de grandes avenues !

  3. jan
    22
    8:20
    nathalie

    Avec le son c’est GEANT !!! ‘tain ! J’ADORE !!! me lasse pas de l’ecouter et reecouter ! Le steack-frites qui se vend ds la rue a Marseille c’est un must ! Merci Seb !

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