L'amérique du sud à vélo

...lecture par catégorie

 

Traversée de la Terre de feu

Dimanche, février 20th, 2005

IMG_3870
L’ équipe aux sifflets : Jodi, moi et Josh. Voilà notre camouflage pour affronter notre pire ennemi, le vent !

Pour se rendre de Ushuaia, ville au bout du monde, à Punto Arenas, ville du départ pour le grand sud antarctique (à quelques heures de bateau seulement), il faut traverser la ” terre de feu ” que je nommerais volontiers ” la terre du vent “. Elle est composée de steppe, d’ ailleurs très bien décrite dans mon guide : ” des milliers de kilomètres de plaine sans végétation, à part quelques herbes rases, de temps à autre ponctués par une Estancia, et des ” oasis ” sorties de nulle part… la plus grande partie du territoire patagonique argentin ne séduira pas les voyageurs par sa verdure, par sa luxuriance ou par sa diversité ! Beaucoup  la jugent même ennuyeuse et monotone. Mais d’ autres, aussi, restent fascinés par ces étendues fouettées en permanence par des vents enragés, béances ouvertes sur des des cieux immenses. Le regard cherche désespérément un point d’ attache, une butte où s’ accrocher… mais la pensée file ailleurs, égarée et tourmentée. Un grand vertige.” La Terre de feu comprend également Ushuaia, mythique en France grâce à Nicolas et dans le monde grâce à sa position géographique à l’ extrême sud (Les chiliens déclarent, à raison, que Puerto Williams est bien la vrai ville la plus australe). Perdu entre les montagnes et le canal de Beagle, Ushuaia sait distraire les nombreux touristes qu’ elle comprend. Cette ville me plaît avec ses petites rues et ses maisons de toutes les couleurs. Et il y a des endroits, que l’ on visite seulement pour se dire qu’ on y était…

Je quitte Usuhaia (sans y avoir trouvé Nicolas) accompagné de Jodi, Josh et de mon fidèle compagnon à deux roues Mitch’ (ainsi baptisé par Jodi). Mon coeur est encore rempli de larmes suite au départ de Pauline mais le premier jour se déroule comme une sortie à vélo entre amis un dimanche ensoleillé, ce qui me remonte un peu le moral. Mis à part quelques petits cols, qui ne sont qu’ une formalité pour nos mollets habitués à la cordillère des andes, nous atteignons facilement un jolie lac dans la soirée afin de préparer l’ anniversaire de Josh. Nous célébrons ses 26 ans dès le petit déjeuner avec une ” pancake party ” : quel luxe pour des randocyclistes ! Après-midi de vélo, un rayon de cassé pour Josh, cela est maintenant une habitude. Mitch’ ne déplore aucun rayon cassé et aucune panne majeure jusqu’ ici (suerte…) : merci Monsieur Michenon pour ce vélo ! La belle route que nous avions hier a laissé place aujourd’hui au fameux ripio (chemin caillouteux). Les camions que nous haïssions déjà avant cette journée sont nos pires ennemis maintenant : ils dégagent un nuage de fumé qui nous oblige à stopper nos montures afin de respirer un air filtré par nos vestes. Le comble est qu’ ils nous assomment de coups de klaxons, pourtant destinés à nous encourager. Mis à part des oiseaux, nous n’avons rien croisés aujourd’hui. Ce sera donc la soupe traditionnelle pour ce soir, nous reportons le gâteau d’anniversaire à demain soir.  A partir de Tolhuin, village près de notre refuge de la veille, nous quittons quittons les montagnes pour rentrer dans la steppe qui va nous accompagner pendant de nombreux jours. Pour ce troisième jour, nous avons avons une route parfaitement plate et asphaltée mais le vent rentre dans la partie. De face ou de côté il nous fouette le visage, nous projette dans le bas-côté et nous contraint à pèdaler comme des forcenés, y compris dans les quelques descentes où nous ne dépassons pas les 10 km/h ! Un campement de fortune entre la route et un cadavre de guanaco (lama) nous permet d’ être à l’abris du vent et d’ouvrir une bouteille de vin, un gâteau sous cellophane qui accompagnent notre joyeux anniversaire franco-australien.

Dès notre réveil, nous constatons que le vent est de nouveau au programme de la journée mais heureusement la route est de nouveau asphaltée. Celui-ci me pousse à mes limites et arrivé à Rio Grande, après 60 kilomètres face à des vents frollant la tempête, je ne veux plus entendre parler de vélo… Pourtant le lendemain je suis de nouveau à califourchon sur mon fauve pour affronter notre pire compagnon de voyage. Mais pour cette cinquième journée, nous avons droit à une accalmie ! Nous en profitons pour admirer les oiseaux qui s’ amusent à faire la course avec nous. La terre de feu est un paradis de nature : des pingouins, des oiseaux par milliers, un castor, un hiboux, des lamas par centaines, des renards qui viennent surveiller nos dîners tardifs et bien sûr des moutons. Nous avions prévu d’ atteindre San Sebastian ce soir mais le vent s’ est finalement levé et nous a arrêté à une Estancia (Sara), la plus grande de la région. Le temps se fige sur ces fermes aux dimensions démesurées et destinées essentiellement à l’ élevage bovin. Le patron de cette ferme-villa nous offre abris et douche, avant même que nous ayons le temps de lui quémander. Le jour suivant nous mettons toutes les chances de notre côté en nous levant tôt, pour combattre celui qui effraie les cyclistes du monde entier. Par chance nous avons appris la veille que le vent n’est pas du tout matinal ici. Nous dépassons San Sebastian et la frontière Argentine pour nous retrouver 15 kilomètres plus loin à San Sebastian, cette fois-ci au Chili. Le vent nous laisse tranquille mais nous avons retrouvé les chemins ripio.
Il nous reste 130 km pour atteindre Porvenir et traverser le détroit de Magellans. Nous sommes tous les trois d’ accord pour en finir au plus vite avec ces paysages qui nous font perdre toutes notions de reliefs. Nos compteurs affichent fièrement 82km (sur gravier, c’ est important de le préciser !) lorsque nous trouvons refuge dans une Estancia. Victor, le berger, y vit seul avec ses trois chiens. Il nous ouvre la porte d’ une maison qui sert à héberger une dizaine de personnes lors de la tonte des moutons. C’est le grand luxe pour nous et nous en profitons pour y rester deux nuits. En fait le vent ne nous a pas laissé le choix et notre rencontre avec Victor est tellement riche que nous ne pouvons pas partir sans avoir échangé un peu plus de nos vies respectives. Il nous dit à plusieurs reprises : ” ici ce n’ est pas le Chili : c’ est une île. La terre de feu est un autre monde. ” Je reconnaitrai plus tard qu’il avait raison et jean regretterai même ces steppes qui nous offraient de si belles rencontres. Nous quittons Victor au petit matin, avec le ventre rempli de ses petits pains, le coeur serré et les yeux pétillants. Porvenir se présente à nous comme un ville morte. Le temps d’ une sieste et tout d’ un coup un restaurant et un negocio ouvrent leurs portes, des voitures arrivent par dizaines, des touristes armés de leurs traditionnels questions quant à notre attirail s’ approchent de nous,  des policiers arrivent et enfin, c’ est au tour du bateau de faire son apparition dans le golf. Celui-ci fait vivre toute la population aux alentours. Nous traversons le détroit de Magellans pour Punta Arenas et laissons derrière nous Victor avec sa Terre de feu, la steppe avec ses herbes rases et les estancias avec leurs moutons.

IMG_3651
Ushuaia, ses fils électriques, ses lampadaires bleus et ses montagnes du bout du monde

IMG_3746
A ce moment précis, nous quittons Ushuaia. Le vent, caché derrière les montagnes, ne s’est pas encore montré…

IMG_3747
Cette journée reste la meilleur de cette traversée : vent de dos, route parfaitement lisse et vues splendides !

IMG_3751
10 jours de vélo, 10 rayons de cassés…

IMG_3752
Cette vue s’ offre à nous telle une récompense après un dur effort.

IMG_3754
JOYEUX ANNIVERSAIRE JOSH !!!!!!!!

IMG_3758
Nous  doublons des engins qui terrassent la route pour de futures heureux cyclistes.

IMG_3790
Jodi est juste derrière ce camion et il en passe des centaines par jour sur cette route de graviers !

IMG_3791
Voilà le résultat…

IMG_3799

IMG_3823
Vue depuis notre refuge rudimentaire du 2ºjour. Le doyen nous assure que c’ est la plus belle vue de la terre de feu.

IMG_3831b
Voilà le seul moyen pour s’ abriter du vent : se coucher par terre derrière un butte !

IMG_3834
INICIO PAVIMENTIO !!!! Ces panneaux sont une joie pour nous.

IMG_3845
JOYYEUX ANNIVERSAIRE JOSH (suite…)

IMG_3856
On ne peut pas être plus clair !

IMG_3865

IMG_3871
Habitude matinale qui ferait plaisir à mon prof de Judo : étirements !

IMG_3903
Au fond d’ une Estancia, je trouve une remorque parfaite pour mon vélo. C’ est avec cette remorque que la laine était acheminée aux principaux ports de la région.

IMG_3930

IMG_3941

IMG_3951
Au milieu de nulle part, cette cabane nous donne un répit pour s’ abriter du vent et cuisiner une bonne soupe. Pour le film du soir nous auront droit à un hiboux, un coucher de soleil somptueux et un troupeau de guanaco en exclusivité.

IMG_3958
Ces collines annoncent la fin de la steppe.

IMG_3959

IMG_3966
A la recherche d’ un peu d’ eau, nos hôtes nous offrent café, thé et petits sandwichs : l’ hospitalité chilienne est un exemple !

IMG_3970b
Un coup de main à Victor pour rentrer son bois, seul combustible en sa possession (pas d’ électricité ici).

IMG_3970g
Jodi au boulot également, il nous faut un pull à chacun pour affronter l’ hiver qui approche.

IMG_3981
Victor

IMG_3983
“Chez” Victor

IMG_3986b
Sieste à Porvenir, la ville morte.

IMG_3987

IMG_3997
Le détroit de Magellans et la fin de la terre de feu.

* = champs requis

Poster un commentaire








Le parc Nahuel Huapi (réserve naturelle)

Samedi, février 5th, 2005

Le parc commence à Bariloche, lieu de retrouvailles avec Jodi et Josh. Quelle joie de les revoir ! Je rencontre également Lukas, suisse-allemand en balade à vélo pour 6 mois. Il a voyagé avec Fabrice et Sylvain qui eux-mêmes ont voyagé avec Virginie, le monde est petit non ? Hélas la route de Lukas se dirige vers le nord et nous le sud mais ce sera une très heureuse rencontre. Après deux jours de beau temps à lézarder dans un camping, les cumulonimbus montrent leurs formes au loin… Il est tant pour nous de partir. Nous nous équipons en conséquence afin d’ affronter la pluie. J’ai peur pour Pauline, ce ne sont vraiment pas des conditions pour un baptême de voyage à vélo. Au final, elle reconnaîtra avoir plus apprécié la pluie que les côtes.

Les photos parlent d’ elles mêmes, nous n’ avons pas eu beaucoup de beau temps mais l’ aventure était vraiment belle de nouveau ! (lire aussi la chance du débutant)

IMG_2916
L’ entrée du parc à Bariloche, avant le départ et donc avant la pluie… c’ est quand même plus beau.

IMG_2946
Sur la grille de départ : Lukas, Josh, Jodi, Pauline et moi, revêtus de nos vestes les plus imperméables.

IMG_2941
En vrais touristes, nous envahissons les cafés à l’ heure du petit déjeuner, puis à l’ heure du goûter dès que nous en ressentons l’ envie. Ces pauses sont les récompenses de nos efforts. Nous ne passons pas inaperçus avec cinq vélos chargés jusqu’au bout des guidons.

IMG_2944
Voilà la nouvelle équipe, deux jolis champignons. A cette heure-ci nous ne savons pas encore qu’ une pluie diluvienne nous attend dix kilomètres plus loin, nous avons encore le sourire aux lèvres…

IMG_2947
Dans les nuages… je nous crois dans les Vosges. La température se rapproche tout doucement de la ligne des 10 degrés et la pluie ne va pas s’ arrêter. Pourtant le moral tient le coup.

IMG_2951
Après une journée de pluie, voilà mon vélo comme neuf surtout avec les nouveaux autocollants Lynx et mes nouveaux pneus.

IMG_2961
Le soleil nous offre quelques rayons, nous en profitons pour préparer tranquillement à manger pendant que Josh nous régale de quelques pop-corn.

IMG_2971

IMG_2972|
Au milieu des Andes, les panoramas sont magnifiques et de temps en temps un brin de ciel bleu nous aide à pousser sur les pédales.

IMG_2984

IMG_2990
Je pense que tous les cyclistes haïssent ces panneaux.

IMG_2998
Séance de stretching, enseignée par Josh, histoire de réveiller nos corps endormis.

IMG_3008
Plus la route est difficile et plus les pauses sont fréquentes. Ici nous nous réchauffons au maté.

IMG_3010
Une ferme perdue au milieu de nulle part …

IMG_3018
L’ équipe des champignons roulants après cinq kilomètres de descente.

IMG_3021
Au fond, on peut voir la route que nous avons prise. Dans la montagne, c’ est toujours la même chose : on se dit qu’ après le prochain virage ca va descendre… hélas on découvre une autre montée et 30 minutes plus tard… ça monte toujours. Par contre, arrivé au col, on a la joie d’ admirer la parcours réalisé et surtout de profiter de la descente.

IMG_3022
Les aléas du voyage : tout bon cycliste doit savoir réparer son vélo lui-même.

IMG_3028
Petite sieste dans un coin perdu. Les oiseaux nous réveillent  et nous  font profiter de ce superbe arc-en-ciel.

IMG_3051
Nous campons chez l’ habitant dans une vieille cabane en bois qui nous réchauffera pour la nuit.

IMG_3076

IMG_3077
Josh et Jodi, au meilleur de leur forme, comme toujours.

IMG_3079
Hum… moi … pas trop !

IMG_3099
A l’ angle du marché traditionnel d’El Bolson, les empanadas (beignets fourrés à la viande ou au “jamon y queso”) nous rassasient.

IMG_3111
La récompense suprême : une fondue au chocolat !

* = champs requis

Poster un commentaire








La chance du débutant (par Pauline)

Mardi, janvier 25th, 2005

Premier jour:

Ça y est, c’est parti, on a dit que je le louais, c’est fait. Mais maintenant que je l’ai dans les mains, qu’est-ce que j’en fais? On me dirait prête à participer à une course de V.T.T un pauvre dimanche après-midi en banlieue parisienne: un casque jaune en tissus, un panneau plastifié et conséquent posé sur le devant qu’orne un magnifique numéro “2″ accroché au guidon. On saura d’où il vient cet engin, c’est écrit en italiques: B-A-R-I-L-O-C-H-E. Affaires pliées et suspendues au porte-bagages on y va. C’est dommage, il pleut. Vive le “gore-tex” ami des héros anonymes que les intempéries ne font plus reculer. Les quidams  qui s’abritent devant les vitrines nous regardent abasourdis. Il faut dire qu’à la queue leu leu nous formons une curieuse chenille. En tête du cortège fou JOSH, néo-zélandais, sacoches sur le vélo, suivi de JODI australienne qui traîne une petite charrette où sont attelées ses affaires dans un plastique jaune. Puis vient LUKAS suisse allemand également charretée qui nous quittera plus tard et enfin les deux français, SEBASTIEN chargé jusqu’à crevaison et moi. Le cortège s’engage en dehors de la ville et déjà il y des côtes. L’asphalte est glissante, battue par la pluie. Le brouillard qui cache le haut de la montagne nous emmène tantôt en Auvergne, tantôt en Écosse. La première heure est la plus douloureuse. Je descends de vélo pou monter les côtes tant mouliner ne sert plus à rien. Mais après 19 kilomètres, une douche et un collant bien chaud, nous nous délectons du feu de bois et du lac qui vont nous border pour cette nuit. Je m’endors en pensant au courage qu’ ont ces trois fous sans compter tous les vélocipédistes que nous croisons chaque jour. Le paysage comme moteur, la fatigue comme récompense ou l’inverse je ne sais plus.

Deuxième jour

J’émerge lentement dans l’humidité de la tente. J’entends les fermetures éclair s’affairer. C’est pas vrai, les fous remettent ça. A l’aide d’ un petit déjeuner digne de pas grand chose, nous repartons sur nos montures endiablées. Après la pluie, suivra l’ennemi numéro un des acolytes de Louison Bobet: le vent, pernicieux, de face ou de côté, qui vous fait rager en descente, vous propulse sur le bas-côté ou contre un gentil camion. Au choix. Après 37 kilomètres où aucune architecture ne nous donne le plaisir de la rétine, c’est-à-dire, le schéma classique en Patagonie: montagne-route-montagne, nous décidons de trouver un endroit pour camper au milieu de nulle part… Idée qui me fait effroi. Et ma douche ? me susurre doucement la petite parisienne que je suis. Nous votons pour pousser le bouchon. La civilisation ne peut pas être si loin ou alors combien de cadavres de bicyclette allons-nous déterrer en plantant la tente? La route nous portera encore miraculeusement pendant 18 kilomètres de descente vertigineuse (normal, comme dit le papa de SEB, après les bosses, il y a toujours une descente) jusqu´à un hirsute magasin d’alimentation tenu par une petite bonne femme sans dents qui aurait pu devenir la sorcière de ce cauchemar cycliste si elle n’avait accepté (après avoir reconnu dans nos pupilles éreintées le regard mélancolique de son chien battu) que nous campions au milieu de ses poules. Elle nous a fait de la confiture, et puis, je l’ai eue ma douche.

Troisième jour

C’est décidé, je leur parle. 55 kilomètres hier, ce soir je ressemble à Jeannie Longeot. Alors, au programme aujourd’hui, les cailloux. On n’y pense pas assez, mais il existe des routes qu’empreintent les “fous-qui-roulent” qui ne sont faites QUE de cailloux. C’est-à-dire, que pendant 37 kilomètres, toujours muni du casque jaune qui est du plus bel effet, vous êtes un ouvrier en bâtiment doté d’un marteau piqueur entre les mains. Heureusement, le charme d’une cascade au pied de laquelle nous prendrons une collation, ainsi qu’un comédien croisé en achetant quatre saucisses et qui me régalera d’un poème de Federico Garcia Lorca en V.O nous ferons vite oublier les dérapages de roue. A noter aussi les indiens qui circulent en chevaux et que nos montures roulantes croisent dans un nuage de fumée. Nous jetterons l’anti-vol pour la nuit chez une femme qui cultive la lavande et dont la ravissante maison se transforme aisément pour quelques pesos en camping pour touristes égarés ou V.T.Tistes épuisés.

Quatrième jour, l’arrivée à El Bolsón et fin

20 kilomètres, la rigolade. Rien à dire si ce n’est que c’était vachement chouette, y’a qu’à voir les photos mais bon, j’ferais pas ça tous les jours.

IMG_2946
De gauche à droite : Lukas, Josh, Jodi, Pauline et Seb.

IMG_2958
Coucher de soleil aux pieds de nos tentes.

IMG_2972
La route des lacs qui monte qui monte qui monte

IMG_2976
Dur dur….

IMG_2985
La joyeuse troupe qui a toujours le moral.

IMG_2993

IMG_3034

IMG_3064
Enfin le beau temps…

IMG_3078

* = champs requis

Poster un commentaire