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A mi-chemin

Mercredi, janvier 14th, 2009

-pas d’accent sur ce clavier-

Nous avons quitte New-York depuis deux jours. Manu est reparti en France. Il passe un jour a Paris et ensuite il rentre directement a Shanghai… 13 heures de decalage horaire en 2 jours ! Mais rien ne l’inquiete. Son principe est de faire confiance a la vie. Grace a lui, je me rend mieux compte de la perception que peut avoir une personne aveugle lors d’un voyage… C’est une grande injustice de ne pas pouvoir decouvrir cette ville avec la vue mais ce que nous avons partage ensemble est une grande richesse. Manu a vu New-York a travers nos commentaires et ses autres sens. Ce partage fut magique, je l’espere pour lui aussi.

Baltimore

3 heures de bus et nous voila dans une ville de 700 000 habitants. Baltimore possede un charme urbain. Les batiments ressemblent a un jeu de lego et le port est un endroit paisible ou se promnener. Nous profitons d’une journee de pluie pour visiter deux musees : walters art museum, et une exposition sur des portraits de Dawoud Bey.

Dans un premier temps, nous passons une journee avec Carmen. Elle nous emmene sur les traces de la serie The Wire dans les quartiers chauds… Ensuite, comme le veut la tradition, nous degustons des crabes ave des bieres fraiches. Carmen nous fait l’honneur de nous preparer un Ceviche, plat typique de son pays (Perou). Nous trouvons ensuite refuge chez une amie d’amie d’amie (merci Emilie et Aurelie !) : Zoe, ex-Tourangelle. Nous comparons le systeme Francais et le systeme Americain autour d’une bouteille de vin. J’en arrive a la conclusion qu’une societe prenant le meilleur des USA et le meilleur de la France serait la societe ideale…Helas je crois que nous ne prenons pas ce chemin !

photos de Baltimore

4 Commentaires ↓

  1. jan
    15
    3:52
    nicole

    la presence de Manu à vos cotés vous aura sans doute rendus plus sensibles à certaines ambiances sonores, certaines odeurs, qui, sans lui, vous auraient peut-etre smblées plus banales ou auraient été perçues tres differemment… C’est tres courageux à lui de voyager ainsi.
    Maintenant on vous attend tous les deux, Aurelie et Sebastien, pour nous raconter ce voyage en live!
    Bon farniente à Miami…
    A tres bientot

  2. jan
    18
    6:57
    Nico

    Tiens c’est intéressant ça… La société idéale étaint-elle un mélange du meilleur français et du meilleur américain? Pour moi c’est pas évident.

  3. jan
    20
    1:19
    seb

    @Nico - le cliché de la société américaine est tenace. On dirait qu’il change un peu avec Obama et les américains sont tout d’un coup un peu moins … ou plus … . J’ai toujours refusé les clichés qu’on me donne d’un pays avant de m’y rendre et c’était pareil pour les US. Après avoir visité NY, Baltimore et la Floride, je suis persuadé que les US ont des choses à apporter aux français tel que leur amabilité, leur positivisme, leur sens du commerce. A l’opposé, leur système de santé est une catastrophe et le social est une notion abstraite chez eux : à ce niveau la France est un exemple pour dee nombreux pays !
    Mais attention, je n’ai vu que très peu des US et d’ailleurs New York ne semble pas représentative du reste du pays et je ne peux pas tirer de conclusion avec un voyage de 3 semaines, ce ne sont que des réflexions de blogueur voyageur ;-)

  4. jan
    21
    1:32
    Cilou

    @seb - Ah oui merci!!! MERCI

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Métro de NY

Samedi, janvier 10th, 2009

J’imaginais un New York à la pointe de la technologie. Quelle déception lorsque je prends mon premier métro new-yorkais. Des escaliers délabrés m’emmènent à la station et j’emprunte un vieux  tourniquet pour accéder au quai. La rame est bruyante et me secoue à la manière d’une publicité orangina. Pour finir, lorsque je me dirige vers ma correspondance, je dois traverser un autre quai bondé. C’est un des nombreux paradoxe de la ville : la soit disant capitale du monde brille de loin mais il ne faut pas trop s’approcher.

6 Commentaires ↓

  1. jan
    10
    1:27
    wejna

    Systeme radicalement liberal : moins d’argent collecte, moins d’argent reverse. Toutes les infrastructures et les gros oeuvres en patissent…mais les 4×4 brillent anyway.

  2. jan
    12
    3:54
    nicole

    d’apres les commentaires de l’economiste americain Chalvron les USA sont particulierement touchés par la forte crise de l’emploi qui se propage rapidement dans tous les secteurs economiques; avez-vous les points de vue de NYorkais sur ce sujet?

  3. jan
    14
    12:29
    CHRISTOPHE

    SALUT SEB

    Tout plein de couleur en image pour cette nouvelle année. Je sais que je peux te faire confiance. Bravo pour cette nouvelle épopée humaine.
    Bon courage à toi, continue à rever et à nous faire rever.

    Toute mon amitié ” Aventuresque ”
    Christophe

  4. jan
    14
    8:51
    seb

    @nicole -
    en effet la crise frappe de plein fouet les etats-unis: beaucoup de chomage et des gens qui ne peuvent plus payer leur loyer. En quelques mois la vie de nombreuses personnes a bascule : des personnes pauvres se retrouvent dans de grave difficulte et des personnes aise doivent maintenant faire “attention” a leur depenses.

  5. jan
    15
    10:04
    Pineau Gaston

    Merci,Sébastien, de partager tes réflexions sur la différence entre l’imaginaire et la réalité.Elles nous aident aussi à voyager et à réfléchir. Pas de vélo à New-York l’hiver?

  6. jan
    20
    1:22
    seb

    @Pineau Gaston - pas de vélo ici ! C’est pas le froid qui me rebute mais le prétexte de ce voyage concerne plus ce fameux livre de voyage adapté aux personnes aveugles.
    A new York les vélos sont, pour la pluspart, des single speed. Pour les non iniciés, ce sont des vélos ultra léger avec une seule vitesse (certains en pignon fixe !). Beuacoup ont aussi des vélos de courses… Ceci semble très inadapté à du vélo de ville mais quand on sait qu’un new yorkais est toujours pressé et ques les avenues font plusieurs kilomètres de long, on comprend mieux pourquoi ils privilégient la vitesse plutôt que le confort !

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New York - point of view

Samedi, janvier 10th, 2009

Tout commence avec la carte verte à remplir dans l’avion. Pas d’hypocrisie… Terroristes, porteurs de maladie contagieuse, fraudeurs de visa, anciens prisonniers, criminels, personnes souffrant de troubles physiques ou mentaux et toxicomanes doivent avoir contacté l’ambassade américaine au préalable. Des instructions claires vous expliquent comment remplir les papiers d’immigration et je m’applique avec précaution à ne pas faire de ratures. Je me sens d’ailleurs coupable avec les boites de pâtés dans ma valise et j’angoisse à la vue d’un chien qui renifle toutes les bagages… Peut-être qu’il me reste un bout de sandwich au fromage dans ma poche ? ATTENTION : The law is the law !

Une fois qu’on comprend que la loi est ici pour être appliquée, le reste se passe plutôt bien et dans un ambiance sympathique.

 

avenue de New York

avenue de New York

 

 

La ville de New-York m’accueille dans un calme surprenant.

Les larges avenues me font penser à Séoul : pas de klaxons et les voitures sont silencieuses. Aucun choc culturel à première vue. On traverse au feu vert, on marche sur les trottoirs et personne ne m’accoste dans la rue pour me vendre une excursion quelconque. Les repères ne sont pas bousculés et la discipline règne.
Mais pourtant j’ai bien franchi l’atlantique. Dans la rue une multitude de petits commerces vous proposent des gants, des fruits, des livres, des Cds, etc. A l’aide d’une simple table, les vendeurs présentent leur marchandise en totale illégalité “tolérée”. L’accueil et le service est aussi très diffèrent. Il y a toujours quelqu’un pour vous guider dans un magasin ou dans un restaurant. Si bien qu’on se sent pris en charge dès qu’on arrive quelque part. D’ailleurs certains en profitent pour prendre leur rôle à coeur et vous déclament un slam enflammé lorsque vous leur posez une simple question.

# achat de trois billets de métro avec l’aide d’un agent du métro :

Je perçois aussi New-York comme un parc d’attraction géant pour adultes resté enfants. On peut y manger des hamburgers géants, des hot-dogs, des frites à volonté. Les pompiers jouent de leur sirène à longueur de journée et, entre deux sorties, ils en profitent pour faire briller leur camion et le décorer pour Noël. Les magasins, librairies et restaurants proposent une multitude de petits gadgets en tout genre. The american dream

Vendeur dans une rue de Harlem

3 Commentaires ↓

  1. jan
    12
    2:49
    nicole

    jusque là, pas beaucoup de changement par rapport à ce que j’ai connu il y a….un nombre certain d’années!! Quid des bouches de chauffage à NY au-dessus desquelles toutes les femmes peuvent jouer à Marylin Monroe ?

  2. jan
    14
    8:53
    seb

    @nicole - la vapeur d’eau qui s’echappe des bouches d’egout est en effet un spectacle incroyable. De toute evidence, New York gere tres mal le systeme de chauffage. Le surplus de chauffage est evacue dans la rue et parfois au milieu de grandes avenues !

  3. jan
    22
    8:20
    nathalie

    Avec le son c’est GEANT !!! ‘tain ! J’ADORE !!! me lasse pas de l’ecouter et reecouter ! Le steack-frites qui se vend ds la rue a Marseille c’est un must ! Merci Seb !

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