Présentation du projet.
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Réalisation du PREMIER livre de voyage adapté aux  personnes voyantes ET mal-voyantes !

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L’idée.

Réaliser une série de carnets de voyage, type Beaux Livres, adaptée aux personnes mal-voyantes et aveugles grâce au braille, à la surimpression des photos et à un CD audio.

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Pourquoi ? pour qui ?

• Permettre aux personnes aveugles d’accéder à des livres de voyages.

• Permettre la découverte du monde des aveugles aux personnes voyantes.

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C’est quoi ?

Dans une édition esthétique le livre présente des photos sur une ville, un pays ou un thème de voyage.

Des textes transcrits en braille illustrent chaque photo dans le but de transmettre l’ambiance ou le thème du carnet.

Un CD, à la fin du livre, contient :

• les  ambiances sonores (de la ville ou du pays)
• la description audio du livre page par page
• des interviews

Les procédés de surimpression photo et de braille ne dénaturent pas l’ouvrage ! Au contraire, ils l’enrichissent, apportent une curiosité supplémentaire au lecteur voyant, sollicité aussi par le toucher.
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Le mot de Seb.

Porteur d’une maladie de dégénérescence de la cornée (kératocône) et potentiellement en attente d’une greffe de cornées, je suis sensibilisé aux problèmes de vue depuis la découverte de ma maladie à l’âge de 18 ans.

Également grand voyageur depuis de nombreuses années, je souhaite faire vivre mes voyages par procuration aux personnes aveugles.
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Livre 1 : New York.

New York, ville cosmopolite par excellence, étonne et fascine à la fois. Elle est une source inépuisable d’ambiances sonores.

Manu, aveugle de naissance partira à New York avec moi afin d’enregistrer ses impressions et sa «compréhension» de New York.
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Et après …

La série de carnets de voyage répondra au même format et à la même charte graphique. Les thèmes des prochains livres seront le Maroc, la Corée du Sud et le voyage à vélo.

Trajet aller Bamako-Hombori  en bus et retour à vélo.

Le retour est difficile, tout le monde le dit ! Rentrer c’est un peu un départ à l’envers : on quitte ses habitudes fraichement instaurées pour retrouver les anciennes nous attendant sans avoir bougé. Tous les cyclistes vous diront que pédaler vous emmène loin, bien plus loin que les kilomètres parcourus. Votre esprit s’évade au fur et à mesure du goudron avalé et vos pensées se perdent dans de longues réflexions. Ainsi, pendant ce mois passé au Mali, je me suis construit une petite bulle dans laquelle j’ai mélangé ma vie avec celle d’un petit aventurier. Tout est possible à ce moment là, la quasi-totalité de la journée est consacrée à l’évasion, j’ai des réponses pour tout ! Le temps se détache un peu de moi et je ne vie que l’instant présent. Ramené à des besoins primaires tels que me déplacer, manger et dormir, le voyage me déshabille et me laisse seul, face à moi-même.
Vient ensuite le fameux retour. Très enthousiaste au début, je me sens fort de l’aventure réalisée et, sûr de moi,  j’annonce que le retour n’est pas si difficile. Mais la réalité ressurgit très vite. Les obligations et contraintes que nous avons dans notre vie sédentaire s’imposent de force ! Heureusement le retour s’accompagne aussi de nombreuses joies - on ne saurait aller chercher trop loin le plaisir de rentrer chez soi.
Pour certains le voyage est une fuite. Pour moi c’est un grand bol d’air, un coup de hache dans mon quotidien pour me laisser vivre autre chose et bousculer mes habitudes.
« CE QUE J’AIME DANS LES VOYAGES, C’EST L’ÉTONNEMENT DU RETOUR. » (Stendhal)