l’Anti Atlas

Mardi, mars 21st, 2006

De Agadir à Tata, du 8 au 15 mars ou la “Traversée de l’ Anti Atlas”.

Voilà 10 jours que je suis parti. Ce voyage est dans la continuité de celui en Amérique du Sud. J’ ai acquis l’ expérience du voyage à vélo et je l’ aborde plus sereinement. Je savais à quelques détails près ce qui m’ attendait. La grande surprise est l’ hospitalité des Marocains (ou plutôt des Berbères dans cette région du maroc). Les invitations à prendre du thé, les escortes à vélo quand on demande notre route, les sourires, les encouragements, l’ inquiétude des gens pour savoir si nous sommes bien reçus, les marques de sympathie et de compassion affluent à longueur de journée ! Ça m’ aide à pédaler et la traversée de l’ Anti Atlas se fait en un clin d’ oeil, enfin presque.

D’ Agadir à Tiznit, aussi bien pour les vélos que pour nous, c’ est le temps des mises au point. Mitch’ est au top de sa forme et de mon côté, le souvenir des pistes de Patagonie encore dans les jambes, j’ ai l’ impression de rouler sur un billard en empruntant ces belles routes goudronnées. Christophe et moi recherchons la simplicité et nous trouvons donc rapidement un bon terrain d’ entente.

Après Tiznit (3°jour), nous bifurquons en direction de l’ Anti Altlas. Je repère un col à quasiment 2000m qui m’ effrait du haut de mes 300m d’ altitude… Mais, à mi-chemin (et mi-altitude : 1000m), la charmante ville de Tafraoute nous envoûte et nous profitons de la région avec une journée sans sacoche.  Au programme, nous traversons les gorges d’ Aït Mansour et rejoignons le paisible oasis d’ Afella Ighir.

En laissant Tafraoute dans notre dos, nous faisons face à l’ Anti-Atlas sur la route de Igherm (prononcer Irrerm). Montées et descentes s’ enchaînent dans un rythme régulier. Nous rencontrons Ahmed (voir visions du maroc) et son merveilleux accueil recharge nos batteries pour rejoindre la ville d’ Igherm. Cette bourgade aux allures de gare routière nous agresse avec son bruit et son climat d’ altitude. Nous y restons le temps d’ un thé et entamons directement la descente vers Tata. Bivouac au milieu de montagnes pelées où nous sommes réveillés par le chant de femmes venues ramasser de l’ herbe pour les chèvres.

Huitième jour de vélo, après 100 km de descente, nous arrivons à Tata dans un climat presque saharien. Nous prenons une pause bien méritée de une journée. Lessive, internet, petites réparations et Couscous.

Ma carte, comme si vous y étiez !

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Berger aux portes de Tafraoute.

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A Tafraoute, il faut admirer au moins un soir “les jeux de lumière sur la roche qui s’ embrase dans des lueurs d’ incendie, après avoir épuisé toutes les nuances du rose, de l’ ocre, du rouge et du mauve“… (merci à qui de droit ;-) )

Même sans sacoche, ça monte quand même !

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C’ est le printemps ici !

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Entrée des gorges.

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Les gorges D’ Aït Mansour

Oasis d’ Afellah Ighir

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Des croissants, des vrais ! Le bonheur est simple…

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Sur la route.

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Amandiers en fleurs.

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Juste avant Tata.

Camping et repos …

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