26/10/2004 : La journée du départ s’ est bien déroulée. Comme tous les jours de départ, maman ne me contredira pas, c’ est la course poursuite ! Virginie arrive à l’ heure et avec son vélo bien emballé malgré les résistances de la SNCF à prendre son gros carton. Nous ne voyons pas arriver François qui n’ a pas de portable… 30 minutes plus tard nous nous retrouvons enfin, il attendait aussi… mais à un autre parking! Je fonce emballer mon vélo chez un revendeur de vélo et le carton qu’ il me donne se trouve être trop petit ! Je dois démonter tout mon vélo utiliser un autre carton, mais est-ce que la compagnie aérienne acceptera 2 cartons ? Une bouteille d’ eau éclate dans le sac et les retarde pour me rejoindre… je m’ inquiète de ne pas les voir venir ! Finalement ils arrivent et prennent mes 2 cartons pour remonter vers l’ aéroport. Je prends le RER et les rejoins. A l’ aéroport, une alerte à la bombe nous retarde puis c’ est la compagnie aérienne qui n’ accepte pas nos cartons… Finalement nous embarquons et traversons l’ océan atlantique en une nuit pour nous retrouver dans la 3° plus grande ville du monde.

les 3 premiers jours :

Sao Paulo est une ville aux dimensions démesurées. Paris ne représente qu’ un seul des nombreux quartiers de cette mégalopole ou plutôt gigapole ! L’équivalent de la moitié de la population de la France se retrouve dans les 71000 rues de Sao Paulo. On y trouve 3 centres ville : un vieux, qui n’ a de vieux que le souvenir d’ un ancien centre ville, un moderne et un post moderne…

Nous empruntons l’ avenue Paulista, sorte de Champs Elysées avec des immeubles de 50 étages, nous montons au sommet d’ un immeuble afin de nous rendre compte de l’ immensité de cette ville, nous nous encrassons les poumons et nous réparons le porte-bagages de Virginie. En tout nous y restons 3 jours. Il est impossible de circuler à vélo dans Sao Paulo, nous prenons donc le bus vers la Costa Verde.

Le bus nous jette dans les rues de Ubatuba où nous enfourchons les vélos pour les premiers “vrais” tour de roues. Je me demande à ce moment là si mes rayons vont tenir… ils craquent et semblent souffrir de ces 30 kg de bagages. D’autant plus que je n’ai pas de rayons de rechange… je les ai reçus le jour même du départ !

de Sâo Paulo à Rio de Janeiro : la costa verde est rythmée par les petites montagnes, les plages de sable blanc et les îles aux couleurs de la forêt amazonienne. 300 km nous séparent de Rio de Janeiro. Ils nous faut 5 jours pour arriver enfin au Christ rédempteur du Cordovado, image emblématique de Rio. Les vélos et nos mollets tiennent le coup, à raison de 50-60 km par jour. Nous déplorerons juste une petite crevaison pour Virginie (en voulant regonfler son pneu).

Rio de Janeiro est une ville très originale. La ville tout entière est parsemée de petites montagnes vertes. Les favelas y montent le plus haut possible et défient les lois de l’ architecture en s’ entassant les unes sur les autres. Nous y restons également 3 jours. Virginie comprend à ses dépends qu’ il faille faire très attention à ses affaires et en permanence ! Elle se fait voler son argent en laissant sa sacoche sans vue pendant 10 minutes! Je pense que les villes de Rio et Sao Paulo ne sont pas si dangereuses que tout le monde le dit mais une chose est sûr, le vol est omniprésent !

Premier jour sur la côte, nous sommes à Ubatuba et voilà nos vrais premiers tours de roues.
Devant nous des cyclistes! Nous ne partons pas seuls!

Premier soir… En prenant une petite route insignifiante sur la droite, nous nous retrouvons sure une plage paradisiaque. Tout y est réunit, le sable blanc les îles vertes couleur amazonie.

Merci ! A Paraty nous sommes invités à manger pour le dîner et après avoir parfaitement dormis sur la plage nous reprenons la route.

un des nombreux paysages que nous offre la route entre Ubatuba et Rio de Janeiro.

idem que la photo précédente. Du vert pour la forêt, du blanc pour les plages et du bleu pour la mer.

Soirée au bord de la plage.. accueil digne du Brésil !!

Petite dédicace à Lynx. Virginie a oublié ses autocollants avant de partir et
certains en profitent pour en coller partout !

Le vélo accroché à la tente, Virginie dort près d’ un autre bar.

Seb dors directement dans le bar avec vue sur la met en prime !

Voici Rénato, que nous avons rencontré sur la plage de Tarituba - dans un petit bar -par une soirée pluvieuse , tout en sirotant notre cachaça ,il s’ est mit a nous jouer de l’ harmonica ,accompagnant le barman à la guitare. Le lendemain, Rénato nous invite à boire le café dans sa petite baraque en bois , au milieu de nulle part dans la foret , ce passionné de planche a voile vit de la pêche sous marine au harpon. Il fera une journée de route avec nous, déçu de ne pas pourvoir continuer plus longtemps.

Un petit coup de pouce dans une montée.

Dur dur … journée de pluie, nous ne savons pas où dormir. Heureusement Règine est arrivée.

Le début des plages de Rio… il y en a encore pour environ 60 km !

Rio et son fameux Christ.

¿tiene sucos por favor? nous faisons une cure de jus de fruits. Il y a de tout mais le favoris de Seb reste le maracuja (fruit de la passion).

Petit nettoyage à l’ auberge de Rio.

Copacabana ! la fameuse plage ! Hélas sous la pluie  mais les surfeurs offraient un beau spectacle quand même.

Les cartes postales arrivent !!! En voilà une bonne paire d’ écrite en attendant le bus qui nous emmène à Maringa

La religion est présente partout !! si si regardez bien sous la barre jaune…

La route est interminable et monotone au sud de Maringa.

Allo ??? allo pauline…non ça marche pas !!!! rendez-vous à la prochaine cabine dans 30 km… et 2 heures de vélo.

Rio verde nous accueille avec tous ses gamins dans la rue. Ils grouillent dans toute la ville comme des fournies dans une fourmilière.

Première crevaison pour Séb.

Première nuit au Parana , nous sommes invité chez la famille Osnaldo, très accueillants et curieux , nous essayons de tenir une conversation en Portuguais, mais il n’ y en a pas un pour rattraper l’ autre (plutôt comique parfois), heureusement que leur petite fille Maria était là pour faire la traduction.

Ca y est Seb est connu dans Sao Paulo et son nom s ‘affiche partout. Le problème est que ça va être
très difficile de pédaler avec les chevilles qui enflent.

Alors que la pluie s’ annonçait , deux pauvres cyclorandonneurs échoué sur la plage de Frade sont pris
en pitié par Régina, ses 5 enfants et son mari (photographe sous marin) nous sommes reçus comme
des rois , Régina nous cuisine le poisson qu’ elle vient de pécher . Toujours souriante  ,elle a un sens
naturel de l’ hospitalité.

Sébastien se croit de retour au plat pays de Lorraine , mais non, nous sommes dans les immenses plaines de cultures de l’ état du Parana ; très peu peuplé, les villes et villages sont espacés de 10 a 20 kms, juste quelques petites fermes en bois (ou broutent 4 vaches, 3 chevaux ) rencontrées de temps en temps. La pluie, le vent, les centaines de camions de transport et heureusement du soleil , nous ont tenu compagnie pendant cette traversée.

Les derniers au revoir… Virginie arrive et j’ emballe mon vélo.

La voiture est chargée au maximum, Virgnie et François partent à l’ aéroport pendant que je monte en métro.

Paris CDG, alerte à la bombe et négociation pour que la compagnie aérienne accepte nos bagages.

Aéroport de Sao Paulo, nous remontons les vélos pendant que la ville se réveille.

Premiers tours de roue… à côté de l’ autoroute.

Photos de Sao Paulo :

Avenue Paulista

Parc sur l’ avenue Paulista.

petit magasin avec un vendeur qui n’ a rien voulu nous vendre !

Avenue Paulista

Une des 71000 rues de Sao Paulo

Réparation du porte bagage.

Autoroute en plein centre ville !

Depuis le sommet d’ un immeuble…

Depuis le même immeuble, on y voit le fameux brouillard de pollution qui domine la ville.

La petite maison violette, c’ est chez Thomas, MERCI encore pour ton accueil.